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  • Photo du rédacteurSabrina Cecchini

Alfred De Musset


“Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s’élargir, cette sainte blessure Que les Séraphins noirs t’ont faite au fond du coeur ; Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots”.

La nuit de mai. Alfred de Musset


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